Blog

Paramahansa Yogananda

Paramahansa Yogananda est un yogi moderne, un saint, qui a vécu de 1893 à 1952, en Inde et aux Etats-Unis. Il a beaucoup voyagé, y compris en Europe.

Introduction

Ce livre de Paramahansa Yogananda est LE LIVRE à lire impérativement pour toute personne intéressée au yoga, à la méditation, au kriya yoga ou à la spiritualité en général.

Les rencontres de Yogananda avec de saints d’Orient et d’Occident sont très inspirantes. Le livre donne une vision de ce qu’il est possible d’atteindre en se tournant vers la spiritualité.

Après Swami Vivekananda, Paramahansa Yogananda a été la 2e personne la plus influente pour faire connaître le yoga en occident.

Selon Wikipedia: “En 1999, l’Autobiographie d’un Yogi est désignée comme l’un des “100 Plus Importants Livres Spirituels du XXe siècle” par un groupe de théologiens et des sommités convoqués par l’éditeur HarperCollins. 

Des millions d’exemplaires, en 45 langues ont été vendus.

Sans compter que j’ai fortement été influencé par ce livre, des personnes très connues ont déclaré que ce livre a été très influent dans leur vie, comme 

• Steve Jobs, CEO d’Apple, qui l’aurait lu une fois par an depuis son adolescence et en aurait offert de très nombreux exemplaires, 
• George Harisson, guitariste des Beatles, qui l’a reçu de Ravi Shankar

Expérience personnelle

Il y a trois livres que j’ai lu avant de commencer à méditer et avec lesquels j’ai eu la forte sensation de la présence d’un maître à mes côtés à chaque lecture. Le premier fut un livre à propos de Jésus, le deuxième un livre dicté par le maître ascensionné El Morya, et le 3e pour lequel cette expérience a été extrême : L’Autobiographie d’un Yogi de Paramahansa Yogananda. Ce livre est à mon sens puissant de par son contenu, mais aussi de par l’engagement de son auteur à inspirer et soutenir tout aspirant sincère sur le chemin.

Le livre est agréable à lire, vivant comme une biographie, et contient également beaucoup d’enseignements sur la philosophie en général, la philosophie indienne, la méditation, le yoga et le kriya yoga, les chakras, les corps physique, astral et causal, l’âme. Il y a un passage particulièrement intéressant dans le 43e chapitre dans lequel Sri Yukteswar parle de l’univers astral.

Il y a eu de très nombreux témoins de la vie de Yogananda. Ainsi son témoignage est digne de foi.

Le guru de Sri Yukteswar a eu parmi ses disciples Swami Hariharananda, qui lui même a eu parmi ses disciples Paramapadma Dhirananda, mon premier enseignant de kriya yoga que j’ai suivi de 1998 à 2011. Dhiranandaji était visiblement profondément en paix, régulièrement dans des états d’extase. C’était une expérience forte que d’être dans son aura. En sa présence, les problèmes et les questions n’avaient plus d’importance.

Il y a eu de très nombreux gurus dont la lignée remonte à Sri Guru Mahavatar Babaji, et ils y en a qui sont vivants aujourd’hui avec des niveaux de réalisation élevés.

Yogananda décrit son chemin spirituel depuis son enfance, par étape. D’abord un grand intérêt spirituel, puis une énorme inextinguible soif de spiritualité, la recherche d’un guru, la guerre intérieure pour contrôler les pulsions humaines et le mental, les premiers état d’extase, les rencontres intérieures avec des visages de la divinité, puis des états de plus en plus profonds jusqu’au nirvikalpa samadhi, état dans lequel la paix est telle qu’il n’y a plus d’expérience, il y a seulement Être. Cet état marque la fin de l’ignorance, la fin des souffrances psychologiques, la libération du monde matériel. Le puissant outil Concentration-Méditation-Samadhi est maîtrisé. Il permet l’exploration des mondes spirituels.

Il existe un Bonheur sans cause, une Joie éternelle, une Liberté, que je pressentais être possible mais ne savais pas où trouver. En lisant l’Autobiographie, j’ai pensé que Yogananda vivait cet état que je recherchais. C’est à ce moment que j’ai décidé de passer de la lecture de livres à la recherche d’un guru, pour trouver comment mettre ne pratique la théorie. 

Yogananda décrit avec raison que le kriya yoga est une autoroute spirituelle. Depuis que je pratique, je me sens soutenu par la lignée des gurus du kriya yoga et j’ai l’impression que je suis sur des rails en ligne directe vers mon but. 

Références

La version anglaise du livre est dans le domaine public: Autobiography of a Yogi – Wikisource, the free online library

La version française n’est pas encore dans le domaine public.

Séminaires

Pour apprendre le kriya yoga en Suisse, vous pouvez consulter les séminaires sur kriya.ch

Si nous vivons de manière naturelle, nous sommes établis dans la conscience, à l’écoute de l’environnement. Nos décisions et nos actions sont en accord avec l’univers. La conscience dirige le mental, qui indique aux organes des sens quoi regarder et aux organes d’action quoi faire. Nous vivons dans le présent et vivons de manière fonctionnelle, organique, aussi bien les plaisirs que les souffrances, sans attachement. A chaque instant, nous savons quelle est l’action juste. Nous n’éprouvons pas le besoin de savoir pour demain. La planification existe, mais elle se fait dans le présent.

C’est une expérience d’ouverture, un OUI à la vie, une expérience non objective et sans référence.

Mais la plupart d’entre nous vivent à l’écoute de leur mental, laissent ce mental vagabonder entre l’imagination d’un futur et les souvenirs du passé, et même se concentrent sur des anticipations négatives, se plongeant ainsi dans l’angoisse. Nous méditons sur ce que nous n’avons pas ou n’avons plus et accumulons frustrations et déceptions. Nous créons nos maladies et matérialisons notre malheur par ces tensions internes, et en rajoutons en refusant ces dernières. Les objets font résonner la mémoire, les envies et les aversions. Ils dirigent les sens et le mental vers eux. Nous sommes dans la prison du passé, dirigés par notre environnement.

C’est une expérience de fermeture, un NON à la vie, une expérience objective et référencée !

Quand nous sommes heureux, il n’y a que l’expérience du bonheur. Pendant le moment de bonheur, il n’y a pas la conscience de « qui » est heureux. Il n’y a personne dans le bonheur.

Quand nous souffrons, la définition de « qui » souffre est très précise. Celui qui souffre occupe la plus grande partie du champ de l’attention et il est la source de son propre malheur.

L’art du yoga s’apparente à l’art de dire OUI à la vie.

Dire OUI à la vie, agir naturellement dans l’instant présent, sans attachements, permet de progressivement se libérer des chaînes de l’ego et de se rapprocher du Bonheur éternel, de la Joie sans cause.

Le mental est aveugle.

Il reçoit ses informations des sens, il peut aussi accéder à la mémoire. Avec ces informations, il peut déduire des conclusions valables ou non. Il ne peut pas accéder à la vérité absolue.

La subjectivité est souvent moins fiable que l’objectivité en faisant un peu plus intervenir l’imagination et les émotions.

Le mental objectif ou subjectif est toujours dans le passé ou l’imaginaire. Il est très limité.

Le mental apparaît dans la conscience. En s’installant dans la conscience, par la méditation, on peut calmer le mental qui peut alors être inspiré, accéder aux sphères plus élevées du mental et recevoir des informations en provenance de la conscience.

Quand l’intuition se développe, la vie devient plus simple, on fait de meilleurs choix.

Quand la conscience est moins obscurcie par l’agitation mentale, on vit dans le non-savoir, dans l’émerveillement de chaque instant.

La peur et la colère laissent place à la béatitude.

Il y a beaucoup de chemins. Il y a aussi une autoroute, une technique scientifique, qui permet de retrouver la Paradis perdu, le kriya yoga.

Vision focalisée sur un point devant le 3e œil

Respiration par la gorge

• Fermer la narine gauche avec l’annulaire de la main droite

• Poser délicatement l’index de la main droite sur le 3e œil

• Inspirer par la narine droite

• Fermer la narine droite avec le pouce de la main droite

• Retenir la respiration quelques secondes

• Ouvrir la narine gauche et expirer par cette narine

• Inspirer par la narine gauche

• Fermer la narine gauche avec l’annulaire

• Retenir la respiration

• Ouvrir la narine droite et expir par cette narine

Répéter ce cycle 10 à 15 fois. L’expiration est plus longue que l’inspiration. L’inspir et l’expir sont deux traits fins d’épaisseur régulière.

A l’inspir, on peut sentir l’énergie monter du coccyx à la fontanelle par le côté droit de la colonne vertébrale (Pingala) si c’est par la narine droite que l’on inspire, ou par le côté gauche (Ida) si l’on inspire par la narine gauche. A l’expir, on sent l’énergie redescendre de la fontanelle au coccyx par l’autre côté de la colonne vertébrale.

• Couchez-vous sur le dos avec les deux bras étendus sur le sol le long du corps.
• Inspirez profondément en levant les bras et en les couchant sur le sol derrière votre tête avec les coudes tendus.
• Dans cette position, retenez votre souffle aussi longtemps que vous le pouvez, ceci sans effort.
• Expirez ensuite lentement et profondément en ramenant les bras à leur position initiale.
• L’expiration doit toujours durer plus longtemps que l’inspiration.

On peut aussi exécuter cet exercice en comptant durant l’inspiration jusqu’à quatre pendant l’inspiration. Durant la pause de respiration on compte jusqu’à seize et durant l’expiration jusqu’à huit. 

Exécutez 20 séries au total. 

Cet exercice augmente la capacité pulmonaire, perfectionne les mouvements du diaphragme et stabilise le système nerveux. Il stimule la circulation, nettoie le sang et favorise la digestion. Le corps devient plus léger. Cet exercice induit calme et relaxation et améliore la capacité de concentration.